Le CreusotRiche d'un passé prestigieux, la ville du Creusot fut choisie au XVIIIe siècle pour implanter la Fonderie royale de canons pour la Marine, puis la Cristallerie de la Reine Marie-Antoinette.
Vie municipaleRetrouvez l'ensemble des actualités des instances municipales : conseil, budget, délibérations.
L’équipe municipaleLe Conseil municipal se compose de 35 élus, dont 29 élus de la majorité et 6 élus d’opposition.
Aux côtés du Maire, 10 adjoints et 6 conseillers délégués forment l’exécutif.
Le Conseil municipalLe Conseil municipal se réunit en séance plénière plusieurs fois dans l’année afin de régler par des délibérations les affaires de la commune.
Les marchés publicsProfil d'acheteur de la Ville du Creusot : vous retrouverez ici les offres qu'elle publie.
RGPDLa Ville du Creusot accorde la plus grande importance à la confidentialité de vos informations.
Action Coeur de villeAction cœur de ville est un programme de l’Etat qui vise à renforcer l’attractivité des communes moyennes et notamment leurs centres-villes.
Economie LocaleL’histoire du Creusot est indissociable de l’industrie. Mais Le Creusot a su s’adapter et diversifier ses activités pour rester un pôle économique majeur.
IndustrieL’histoire du Creusot est indissociable de l’industrie. Il est impossible d’évoquer Le Creusot sans parler de la famille Schneider, qui a régné plus d’un siècle sur la ville et lui a donné sa renommée mondiale.
CommercesLe Creusot compte de nombreux commerces implantés dans ses différents quartiers. Soucieuse de redynamiser encore son centre-ville, la ville multiplie les initiatives pour renforcer son offre de proximité.
MarchésLe Creusot accueille plusieurs marchés où vous pourrez faire de bonnes affaires, que ca soit pour des produits frais, du textile ou du bazar…
S’implanter ou se développerGrâce à ses nombreux atouts, Le Creusot attire de nombreuses entreprises ou porteurs de projets. Rejoignez-les !
Démocratie participativeLe Creusot a une longue tradition de démocratie participative à travers différentes instances de concertation et d'information.
Live FacebookPlusieurs fois par an, vous pouvez dialoguer en direct avec le Maire et poser vos questions.
Budget participatifAvec le budget participatif, les habitants disposent des clés d'une partie du budget d'investissement de la Ville !
Conseil d’habitantsLe Creusot compte 5 conseils d’habitants dont les premiers ont été instaurés dès 2001, soit bien avant que la loi les rende obligatoires.
Réunions de Quartiers7 réunions de quartier sont organisées chaque année.
Lors de ces rencontres, élus et habitants se retrouvent pour dialoguer et échanger.
Tranquillité publiqueAu Creusot, la politique de tranquillité publique se décline en 2 grands axes : la sécurité publique d'une part et la médiation / prévention d'autre part.
Police municipalePlacée sous l’autorité du Maire, elle intervient en complémentarité de la Police Nationale pour effectuer des missions de prévention, de surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques.
MédiationPour assurer la tranquillité publique, Le Creusot s’appuie aussi sur son service médiation.
CISPDLe CISPD ou Conseil Intercommunal Sécurité et Prévention de la Délinquance regroupe différents professionnels (Education nationale, services des villes, du Département, de l’Etat).
Réseau VIFLa Ville du Creusot porte une attention toute particulière à la lutte contre les violences intra familiales. Dans ce cadre, elle a créé le premier réseau VIF du Département.
Aide juridiquePlusieurs structures existent pour vous aider à régler à l’amiable certains conflits.
Enfance (3-12 ans)Le Creusot a fait depuis de nombreuses années de l’éducation une grande priorité. Permettre aux enfants de s’épanouir, de s’éveiller, garantir une égalité des chances dans leur scolarité et offrir des conditions d’apprentissages optimales sont des objectifs pour lesquels elle travaille au quotidien.
Accompagnement enfants/parentsDifférentes structures interviennent pour accompagner, informer, soutenir les parents ou leur proposer des temps d’activités avec leurs enfants.
Vie étudianteLe Campus sud Bourgogne, composé de 5 établissements d’enseignements supérieur établis sur Le Creusot et Montceau Les Mines fait partie des 4 principaux pôles universitaires de Bourgogne-Franche-Comté.
Le campus Sud Bourgogne2ème campus de Bourgogne, le Campus Sud Bourgogne offre avec ses équipements et son cadre de vie, les avantages d'un campus à taille humaine.
Bibliothèque universitaireInstallée dans une ancienne halle industrielle, la Bibliothèque universitaire du campus du Creusot est ouverte à tous.
SeniorsLe service seniors situé au rez-de-chaussée des Arcades vous accueille du lundi au vendredi de 8h à 17h30 (sauf vendredi 17h) pour vous renseigner sur les activités, les droits et démarches qui concernent les seniors ou pour faire le lien avec les différents partenaires.
Le Creusot est "ville aidante Alzheimer" et fait aussi partie du réseau "Villes Amies des aînés".
Les animationsLe service seniors organise tout au long de l’année des animations ou ateliers pour permettre aux retraités de rester actifs et de maintenir un lien social.
AidesPour bien vieillir, différentes aides existent et nous vous proposons d'en prendre connaissance.
EHPADDe nombreux dispositifs existent pour favoriser le maintien à domicile. Lorsque la perte d’autonomie est trop importante, des structures prennent le relais.
Solidarité / SantéDes structures pour vous accompagner en cas de difficultés.
CCASLe Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) est un service d’accueil, d’orientation et d’aide en direction de tous les Creusotins pouvant rencontrer des difficultés.
Épicerie socialeL’épicerie sociale propose à ses usagers des produits d’alimentation et d’hygiène à bas prix.
Centre social l’escaleLe Centre Social l’ESCALE est un lieu d’accueil, d’écoute, de parole, d’animation et d’initiatives des habitants.
SantéDepuis plusieurs années, la Ville du Creusot se mobilise aux côtés des praticiens de ville et des institutions pour proposer une offre de soins des plus complètes.
Patrimoine / TourismeSituée en plein cœur de la Bourgogne, Le Creusot jouit d’un cadre de vie des plus agréables. Mais Le Creusot est aussi une ville chargée d’histoire.
Office de tourismeDécouvrez la richesse du patrimoine de notre bassin, en poussant les portes du bureau de l'Office de Tourisme situé à l'entrée du Château de la Verrerie.
Parcs et jardinsLe Creusot est une ville verte qui offre de nombreux espaces pour se ressourcer et s’aérer. La nature est à portée de main avec plusieurs grands parcs en plein coeur de la ville.
Parcours urbainsA l'initiative des Conseils d'habitants, ce guide de circuits vous permettra . de découvrir ou de redécouvrir Le Creusot, à pied, à vélo, à roller ... !
Château de la VerrerieMonument incontournable du patrimoine historique du Creusot, le Château de la Verrerie abrite le Musée de l’Homme et de l’Industrie, le Pavillon de l’Industrie, le Petit Théâtre.
Locomotive 241P17Embarquez à bord de la 241P17, pour une balade touristique !
Atelier des grues et locosConsidéré comme le plus ancien bâtiment industriel du site du Creusot, l’atelier des grues et locos a été transformé en bibliothèque universitaire.
Base nautique de TorcyPlusieurs plans d’eau existent aux portes du Creusot et offrent d’agréables lieux de promenade, de pêche ou de détente.
Ville sportiveAu Creusot, la pratique du sport est très développée. On ne compte pas moins de 50 clubs sportifs et 7000 licenciés.
Les parcours sportifsEn 2016, suite à une proposition des Conseils d’Habitants, une station fitness et un parcours santé ont été aménagés dans le parc de la Verrerie.
Les animations sportivesLe Creusot favorise la pratique du sport quelque soit son âge, son niveau et ses revenus.
Le Complexe Aquatique du ParcEntièrement rénové en 2018 pour offrir des prestations de qualité, le Complexe Aquatique du Parc vous accueille dans le cadre privilégié du parc de la Verrerie...
Urbanisme et cadastreLe service urbanisme vous accueille dans ses bureaux situés au Centre technique Municipal, 63 rue Anatole France pour vos démarches d’urbanisme ou pour vous permettre de consulter le cadastre.
Espaces vertsEtendu et vallonné, Le Creusot est doté de nombreux espaces verts.
Obligation de production d’énergies renouvelables ou de végétalisation de toitures
Lors de leur construction, d’extensions ou de rénovations lourdes, certains bâtiments sont soumis à des obligations. Ils doivent intégrer sur au moins 30 % de la toiture du bâtiment un procédé de production d’énergies renouvelables ou un système de végétalisation. Ce pourcentage sera porté à 40 % en 2026, et à 50 % en 2027. Nous vous présentons les informations à connaître.
Une autre obligation s’applique également aux aires de stationnement associées à ces bâtiments lors de leur construction, d’extensions ou de rénovations lourdes. Elle les oblige à posséder des dispositifs d’ombrage et de gestion des eaux pluviales. Ces 2 obligations ne doivent pas être confondues.
Constructions de bâtiments
Certains bâtiments ou parties de bâtiments doivent intégrer soit un procédé de production d’énergies renouvelables, soit un système de végétalisation.
Cela s’applique aux constructions de bâtiments ou parties de bâtiment à usage :
Commercial, industriel, artisanal ou administratif
De bureaux
D’entrepôt
De hangars non ouverts au public faisant l’objet d’une exploitation commerciale
Sportifs, récréatifs et de loisirs
Scolaires et universitaires.
L’obligation s’applique également aux parcs de stationnement couverts accessibles au public qui créent plus de 500 m² d’emprise au sol.
Ces obligations s’appliquent également aux extensions et rénovations lourdes de bâtiments ou parties de bâtiment lorsque ces extensions ou rénovations ont une emprise au sol de plus de 500 m². Les bâtiments concernés sont à usage :
Commercial, industriel, artisanal ou administratif
De bureaux
D’entrepôt
De hangars non ouverts au public faisant l’objet d’une exploitation commerciale
Sportifs, récréatifs et de loisirs
Scolaires et universitaires.
Les bâtiments ou parties de bâtiments concernés par l’obligation doivent intégrer sur leur toiture :
Soit un procédé de production d’énergies renouvelables (par exemple des panneaux photovoltaïques)
Soit un système de végétalisation basé sur un mode cultural ne recourant à l’eau potable qu’en complément des eaux de récupération, garantissant un haut degré d’efficacité thermique et d’isolation et favorisant la préservation et la reconquête de la biodiversité
Soit tout autre dispositif aboutissant au même résultat.
Les procédés de production d’énergies renouvelables et les systèmes de végétalisation doivent être réalisés en toiture du bâtiment.
La surface minimale couverte par ces systèmes doit être au moins égale à 30 % de la proportion de la toiture construite ou rénovée.
Ce pourcentage devra être d’au moins :
40 % à compter du 1er juillet 2026
50 % à compter du 1er juillet 2027.
Cadre général des exceptions
Les constructions, extensions et rénovations lourdes peuvent bénéficier d’une exception à tout ou partie de l’obligation :
Soit si l’installation des procédés et dispositifs obligatoires n’est pas possible. Cela s’applique notamment si l’installation est de nature à aggraver un risque ou présente une difficulté technique insurmontable. Cela peut avoir lieu :
En raison de contraintes patrimoniales
Pour existence d’une contrainte technique et/ou architecturale
Pour existence d’une contrainte de sécurité.
Soit si les travaux permettant de satisfaire cette obligation ne peuvent pas être réalisés dans des conditions économiquement acceptables :
Pour coûts d’installation disproportionnés
Pour coûts de production d’énergie renouvelable excessifs.
1. Exception en raison de contraintes patrimoniales
Une exemption des obligations de production d’énergies renouvelables ou de végétalisation peut s’appliquer à certains bâtiments ou parties de bâtiments. Il s’agit des :
Ces bâtiments ou parties de bâtiments sont soumis à l’obligation de production d’énergies renouvelables ou de végétalisation de leurs toitures uniquement si l’autorité administrative compétente (le maire ou le préfet) donne son accord ou autorise les travaux nécessaires pour satisfaire à ces obligations.
2. Exception pour existence d’une contrainte technique et/ou architecturale
1. L’existence d’une contrainte technique et architecturale est établie lorsque les adaptations nécessaires à l’installation d’un système de production d’énergies renouvelables ou d’un système de végétalisation :
Soit mettent en cause la pérennité des ouvrages initiaux (par exemple parce qu’ils alourdissent une toiture fragile)
Soit ne sont pas techniquement réalisables (par exemple parce qu’il n’existe pas de système adapté aux dimensions et à l’architecture du bâtiment).
2. L’existence d’une contrainte uniquement technique est établie lorsque :
Soit lorsque le bâtiment ou la partie de bâtiment dispose d’une sur-toiture ventilée consistant en une paroi horizontale surimposée faisant office de pare-soleil, ne permettant pas l’installation d’un système de production d’énergies renouvelables ou d’un système de végétalisation sur la surface minimale obligatoire.
Soit la présence d’installations techniques en toiture ne permet pas de couvrir la proportion de la toiture qui doit être couverte au regard de l’obligation de production d’énergies renouvelable ou de végétalisation. Pour rappel, la proportion de la surface de la toiture qui doit être couverte pour respecter l’obligation doit être d’au moins 30 % . Elle sera de 40 % à compter du 1er juillet 2026, puis de 50 % à compter du 1er juillet 2027.
À noter
Les exceptions pour contrainte technique et architecturale ou contrainte technique uniquement s’appliquent seulement dans le cas de travaux de rénovation lourde.
3. L’existence d’une contrainte uniquement architecturale s’opposant à l’installation d’un système de végétalisation est établie lorsque la pente de la toiture est supérieure à 20 %.
3. Exception pour existence d’une contrainte de sécurité
L’existence d’une contrainte de sécurité est établie lorsqu’il n’existe pas de système de production d’énergies renouvelables ou de végétalisation adapté au bâtiment. Cela s’applique si l’installation ou l’utilisation de la totalité des systèmes existants qui peuvent être installés enfreint une des règles :
De conception, de réalisation, d’exploitation et des mutations des bâtiments
Générales de sécurité des bâtiments.
S’il existe un système qui permet de ne pas enfreindre ces règles de sécurité, l’exception ne s’applique pas.
4. Exception pour coûts d’installation disproportionnés
L’existence de coûts d’installation disproportionnés est établie lorsque le coût hors taxes des travaux nécessaires à l’installation d’un système de production d’énergies renouvelables ou d’un système de végétalisation dépasse 15 %du coût total hors taxes des travaux de construction, d’extension ou de rénovation.
Comment calculer le coût hors taxes des travaux nécessaires à l’installation d’un système de production d’énergies renouvelables ou de végétalisation ?
Le coût hors taxes des travaux nécessaires à l’installation d’un système de production d’énergies renouvelables ou d’un système de végétalisation comprend notamment les éléments suivants :
Fourniture des équipements et des matériaux. Les coûts associés à la fourniture des équipements d’une installation photovoltaïque peuvent comprendre la provision pour le remplacement des onduleurs.
Installation et mise en œuvre
Réalisation des raccordements éventuels.
Dans le cas d’un bâtiment existant, lorsque les travaux ne sont pas initialement prévus et sont rendus nécessaires par l’installation du système, les coûts suivants peuvent être pris en compte :
Coûts liés au renforcement de la structure et des fondations
Coûts liés à la réfection de l’étanchéité.
Le coût hors taxes des travaux nécessaires à l’installation d’un système de végétalisation doit être diminué, s’il y en a, des aides publiques dont les travaux bénéficient.
Lorsqu’il est supporté par le maître d’ouvrage, le coût hors taxes des travaux nécessaires à l’installation d’un système de production d’énergies renouvelables doit être diminué des :
Revenus actualisés résultant de la vente de l’électricité produite sur une durée de 20 ans ou par les économies d’énergie réalisées sur la durée de vie de l’équipement. La durée de vie de l’équipement à prendre en compte ne peut pas être inférieure à 20 ans.
Autres dispositifs de soutien financiers
Mécanismes de soutien à la production d’électricité, s’il y en a.
Les revenus actualisés pouvant être obtenus par la vente de l’électricité produite par une installation photovoltaïque sont déterminés sur la base des dispositifs de soutien à la production d’énergie photovoltaïque. L’évaluation de ces revenus fait l’objet d’une étude technico-économique réalisée par une entreprise spécialisée. Celle-ci détermine la production d’électricité prévisionnelle qui tient compte des spécificités de l’installation.
Cette entreprise spécialisée :
Soit dispose d’une qualification ou certification professionnelle conforme aux exigences du dispositif de soutien dont bénéficie l’installation
Soit dispose d’un signe de qualité délivré par un organisme ayant signé la charte « RGE Études » avec l’ADEME pour les études en lien avec l’installation mise en œuvre en toiture.
Dans le cas d’une installation de production de chaleur renouvelable, les gains associés aux économies d’énergie sont calculés sur la base d’un prix de l’énergie économisée constant de 60 €HT/MWh.
Le calcul des gains actualisés tient compte d’un taux d’actualisation fixé à 3 %.
À noter
Lorsqu’il est supporté par un tiers-investisseur, le coût hors taxes des travaux nécessaires à l’installation d’un système de production d’énergies renouvelables correspond au reste à charge éventuellement demandé par le tiers-investisseur au maître d’ouvrage.
Quelles dépenses doivent être prises en compte dans le coût hors taxes des travaux de rénovation ?
Le coût total hors taxes des travaux de rénovation comprend l’ensemble des travaux nécessaires à la rénovation du bâtiment, ou de la partie de bâtiment, notamment les travaux de :
Confortement
Renforcement
Fondations
Gros œuvre
Charpente
Couverture
Étanchéité
Isolation thermique
Chauffage
Refroidissement
Éclairage
Plomberie
Revêtements de sols
Peinture
Sécurité contre l’incendie
Ventilation.
Le coût hors taxes des travaux de rénovation pris en compte doit être diminué des :
Gains actualisés pouvant être obtenus par la vente de l’électricité produite sur une durée de 20 ans
Économies d’énergie réalisées sur la durée de vie de l’équipement
Autres dispositifs financiers de soutien.
À noter
Lorsque le coût des travaux est supporté par un tiers-investisseur, l’existence de coûts d’installation disproportionnés est établie si le reste à charge hors taxes excède 15 % du coût total hors taxes des travaux.
5. Exception pour coûts de production d’énergie renouvelable excessifs
L’existence de coûts de production d’énergie renouvelable excessifs est établie lorsque le coût actualisé de l’énergie produite par le système de production d’énergie renouvelable :
Dans le cas d’une installation photovoltaïque, dépasse sur une durée de 20 ans, la valeur du tarif d’achat ou du tarif de référence utilisé pour le calcul des revenus pouvant être obtenus par la vente de l’électricité produite par l’installation, multiplié par un coefficient égal à 1,2.
Dans le cas d’une installation de production de chaleur renouvelable, est supérieur à un seuil de 200 € /MWh sur la durée de vie de l’équipement. La durée de vie de l’équipement à prendre en compte ne peut pas être inférieure à 20 ans.
Le coût actualisé de l’énergie est défini comme la somme actualisée des coûts d’investissement et des coûts d’exploitation et de maintenance du système, divisée par la somme actualisée des quantités annuelles d’énergie produite par le système. Le calcul du coût actualisé de l’énergie tient compte d’un taux d’actualisation fixé à 3 % .
L’évaluation du coût actualisé de l’énergie fait l’objet d’une étude technico-économique réalisée par une entreprise spécialisée. Cette entreprise :
Soit dispose d’une qualification ou certification professionnelle conforme aux exigences du dispositif de soutien dont bénéficie l’installation
L’autorité compétente en matière d’autorisation d’urbanisme (mairie ou préfecture) peut prévoir que tout ou partie des obligations ne s’appliquent pas aux constructions, extensions ou rénovations lourdes de bâtiments ou de parties de bâtiment lorsqu’une attestation du maître d’ouvrage, jointe à la demande d’autorisation d’urbanisme, justifie de l’une des exceptions. L’attestation doit être accompagnée des pièces justifiant l’exception dont le maître d’ouvrage estime qu’il peut bénéficier.
Pour justifier de l’exception pour conditions économiquement inacceptables, le maître d’ouvrage doit joindre à l’attestation une note détaillant le calcul comparatif du coût hors taxes des travaux nécessaires à l’installation du système et du coût total hors taxes des travaux.
Cette note est accompagnée de 2 devis d’entreprises spécialisées dans l’installation de systèmes de production d’énergies renouvelables ou de végétalisation.
Dans le cas d’un système de production d’énergies renouvelables, la note doit être également accompagnée de l’étude technico-économique d’une entreprise spécialisée, présentant les éléments suivants :
Production d’électricité ou économies d’énergie prévisionnelles
Revenus associés
Si cela est pertinent, coût actualisé de l’énergie produite par l’installation.
L’étude technico-économique doit être datée de moins de 6 mois au moment du dépôt de la demande d’autorisation d’urbanisme ou, lorsque les travaux ne nécessitent pas d’autorisation d’urbanisme, à la date d’acceptation des devis ou de passation des contrats relatifs aux travaux de rénovation.
Pour justifier de l’exception pour coûts de production d’énergie renouvelable excessifs, le maître d’ouvrage doit joindre à l’attestation une note.
Cette note doit être accompagnée de :
2 devis d’entreprises spécialisées dans l’installation de systèmes de production d’énergies renouvelables
L’étude technico-économique d’une entreprise spécialisée, présentant la production d’électricité ou les économies d’énergie prévisionnelles, les revenus associés, ainsi que le coût actualisé de l’énergie produite par l’installation.
L’étude technico-économique doit être datée de moins de 6 mois au moment du dépôt de la demande d’autorisation d’urbanisme. Lorsque les travaux ne nécessitent pas d’autorisation d’urbanisme, l’étude doit être datée de moins de 6 mois à la date d’acceptation des devis ou de passation des contrats relatifs aux travaux de rénovation.
Pour justifier de l’exception pour contrainte technique et architecturale, le maître d’ouvrage doit joindre à l’attestation un argumentaire du maître d’œuvre exposant les raisons techniques pour lesquelles aucun système existant ne peut être installé sur le bâtiment ou la partie de bâtiment.
Dans le cas de l’exception pour contrainte technique uniquement, le maître d’ouvrage doit :
Soit joindre à l’attestation un argumentaire du maître d’œuvre. Cet argumentaire doit exposer les raisons techniques pour lesquelles la surface minimale ne peut être atteinte. Le maître d’ouvrage doit alors présenter un projet permettant d’atteindre une surface la plus proche possible de cette surface minimale.
Soit faire mention, dans l’attestation, de la présence de la sur-toiture ventilée et de la surface couverte par celle-ci.
Dans le cas de l’exception pour contrainte architecturale uniquement, le maître d’ouvrage doit indiquer la pente de la toiture dans l’attestation.
Pour justifier de l’exception pour contrainte de sécurité, le maître d’ouvrage joint à l’attestation un argumentaire du maître d’œuvre démontrant qu’aucun système ne peut être installé sans méconnaître les règles de sécurité.
Le maître d’ouvrage doit joindre à son argumentaire l’avis défavorable ou assorti de prescriptions :
Soit de la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité du département
Soit de toute autorité compétente en matière de sécurité civile lorsque celui-ci est requis
Soit d’un contrôleur technique agréé A1.
Lorsque le maître d’ouvrage estime que le projet ne peut bénéficier d’aucune exception, il doit joindre à la demande d’autorisation d’urbanisme une attestation faisant état du projet d’installation d’un système de :
Production d’électricité renouvelable
Production de chaleur renouvelable
Végétalisation.
Cette attestation doit démontrer que le projet est de nature à satisfaire à ses obligations de production d’énergies renouvelables ou de végétalisation de toitures.
Le ministère chargé de l’urbanisme propose une assistance pour accompagner les porteurs de projets dans leur dossier de demande d’autorisation d’urbanisme :
Des contrôles administratifs peuvent être menés au cours des travaux de construction ou de rénovation des bâtiments et jusqu’à 6 ans après leur achèvement. Ils peuvent avoir lieu entre 6 heures et 21 heures et, en dehors de ces heures, lorsque les lieux sont ouverts au public.
Lorsqu’un manquement est constaté à l’occasion d’un contrôle, un rapport est remis à l’autorité administrative compétente (par exemple la préfecture ou la mairie). Une copie de ce rapport est remise au propriétaire des bâtiments qui peut faire part de ses observations à l’autorité administrative dans un délai qu’elle détermine et qui est d’au moins un mois.
Le propriétaire peut être mis en demeure de régulariser sa situation dans un délai déterminé. Si, à l’expiration du délai imparti, il n’a pas régularisé sa situation, l’autorité administrative compétente peut arrêter une ou plusieurs des sanctions administratives suivantes :
Obliger la personne mise en demeure à consigner entre les mains d’un comptable public avant une date déterminée par l’autorité administrative une somme correspondant au montant des travaux ou opérations à réaliser
Faire procéder d’office, en lieu et place de la personne mise en demeure et à ses frais, à l’exécution des mesures prescrites. Les sommes consignées sont alors utilisées pour régler les dépenses ainsi engagées.
Suspendre les travaux de construction, de rénovation ou de démolition jusqu’à ce que la situation du propriétaire ait été régularisée et prendre les mesures conservatoires nécessaires, aux frais de la personne mise en demeure
Ordonner le paiement d’une amende administrative au plus égale à 20 000 € pour une personne physique et à 100 000 € pour une personne morale
Ordonner le paiement d’une astreinte journalière au plus égale à 300 € pour une personne physique et à 1 500 € pour une personne morale, applicable à partir de la notification de la décision la fixant et jusqu’à satisfaction de la mise en demeure ou de la mesure ordonnée.
Ces mesures sont prises après avoir communiqué au propriétaire des bâtiments les éléments susceptibles de fonder ces mesures et l’avoir informé de la possibilité de présenter ses observations dans un délai déterminé d’au moins un mois.
Les amendes et les astreintes sont proportionnées à la gravité des manquements constatés. L’amende peut être prononcée jusqu’à 3 ans après la constatation des manquements.
L’acte arrêtant ces sanctions peut être publié sur le site de la préfecture, pendant une durée comprise entre 2 mois et 5 ans.
Sanctions pénales
Le fait, pour les utilisateurs du sol, les bénéficiaires des travaux, les architectes, les entrepreneurs ou toute autre personne responsable de l’exécution de travaux, de ne pas se conformer à ces obligations est sanctionné d’une amende de 45 000 € (personne physique) ou 225 000 € (personne morale).
En cas de récidive, une peine de 6 mois d’emprisonnement peut également être prononcée.