La vie au centre-ville (rue Leclerc/rue Traversière)

Le QR Code se trouve sur la boîte à livres au pied des marches de la rue du Centre, juste à côté de la librairie Les carnets de Phileas, où le livret de déambulation du parcours Sur les pas de Christian Bobin est en vente au prix de 2€. Ce livret enrichit le parcours, qui peut néanmoins se faire sans.

En bas de cette page, retrouvez les prochaines étapes pour continuer le parcours.

Citations de Christian Bobin autour du centre-ville :

  • A écouter

Avec les voix d’Hélène Gratet et Pascal Helle / durée : 1min38

  • A lire

« Patiente, rue Leclerc, patiente. Je viens à toi. Tu t’essouffles, gamine. Ta pente est raide. Tes toits sont en désaccord amoureux : pas un qui ressemble à l’autre, tous discutent en montant comme des vagues jusqu’à la grande place ». L’amour des fantômes, Ed. De l’Herne, 2019 
 
« Rue Leclerc, j’arrive à toi. Longue, interminable, bossue rue Leclerc. J’arrive à toi après avoir confié quelques lettres à la poste. Plus personne n’écrit à la main, c’est pourtant la seule façon de sortir une truite de la rivière de papier blanc. »
L’amour des fantômes, Ed. De l’Herne, 2019 
 
« Ta fenêtre, rue Traversière, donne sur les frondaisons d’un peuplier. Au dernier matin ses feuilles ont vu la mort entrer dans ta chambre. Elles ont continué de jouer et je ne peux m’empêcher de voir là une sagesse supérieure. » 
Noireclaire, Ed. Gallimard, 2015 
 
« Les oiseaux qui chantent tous les soirs à la même heure, dans les arbres en face de l’immeuble : on dirait des voyous qui fêtent un cambriolage. Grand chahut, fous rires et, d’un seul coup, plus rien. Le silence. Chacun est rentré dans son nid. Il ne faut pas se coucher trop tard, demain on a du travail, on attaque une forêt. » 
Autoportrait au radiateur, Ed. Gallimard, 1997