La Médiathèque : l’amour des livres

Le QR Code se trouve sur le mur à droite de la porte d’entrée de la médiathèque, côté parc. Le livret de déambulation du parcours est en vente à la Médiathèque, au prix de 2€. Ce livret enrichit le parcours, qui peut néanmoins se faire sans.

A la médiathèque retrouvez les œuvres de et sur Christian Bobin. Retrouvez plus d’infos sur Christian Bobin sur le site de la médiathèque.

En bas de cette page, retrouvez les prochaines étapes pour continuer le parcours.

Citations de Christian Bobin autour des livres :

  • A écouter

Avec les voix d’Hélène Gratet et Pascal Helle / durée : 2min11

  • A lire

« La littérature ne sert à rien. C’est pour cela qu’elle est essentielle. Elle ne produit rien, elle révèle ». Ressusciter, Ed. Gallimard, 2001

« Les livres sont des êtres vivants. Ils respirent, ils attendent. Ils nous parlent quand on est prêt à les entendre. » La lumière du monde, Ed. Gallimard, 2001.

« Je lis les livres de poésie comme les femmes fouillent dans les boîtes où sont empilés des tissus, à l’époque des soldes : je prends un poème, je le quitte, je regarde celui qui le suit, je saute des pages, je reviens sur ma première lecture, j’hésite, je réfléchis, je ne réfléchis plus et j’emporte une image, heureux pour la journée, certain d’avoir fait une bonne affaire. » Autoportrait au radiateur, Ed. Gallimard, 1997 

« Peu de livres changent une vie. Quand ils la changent c’est pour toujours, des portes s’ouvrent que l’on ne soupçonnait pas, on entre et on ne reviendra plus en arrière. » La plus que vive, coll. Ed Gallimard, 1999

« Je pense à vous qui allez au bout du monde, pour des raisons d’affaire ou de tourisme. Je pense à vous qui prenez des trains, des bateaux, des avions. Je vous souhaite de trouver autant de merveilles que celles qui fleurissent dans cette ville que je ne quitte pas. Comme les grands dévoreurs d’espace, j’ai tenu mon journal. Mon paquebot, lourd et lent, c’était l’immeuble où je vis. Mon train partait à toutes les heures : c’était la lumière de chaque jour et ses wagons couverts de graffitis. » Autoportrait au radiateur, Ed. Gallimard, 1997  
 
« Les livres aimés sont des blocs d’amour pur, un amour de personne, et c’est chaque fois la plus vive jalousie qui m’étreint, à voir votre visage, caressé par les lumières qui traînent les livres comme les voyous traînent les bars ».
Lettres d’or, Ed. Fata Morgana, 1987

« J’écris ce livre pour tous ces gens qui ont une vie simple et très belle, mais qui finissent par en douter parce qu’on ne leur propose que du spectaculaire. » Prisonnier au berceau, Ed. Mercure de France, 2005

« J’aime les livres comme on aime les visages. Certains me regardent, d’autres me traversent. » L’éloignement du monde, Ed. Lettres vives, 1993